Persil

Dans la cuisine

Au Persil, pas besoin d’afficher les formules magiques type “bio, local et fait-maison” pour avoir confiance dans les valeurs du lieu. Anciennement cantine de la Cité de l’Agriculture, une association qui œuvre à la transition écologique en ville, le restaurant de Bastien Bourdeau prend désormais son indépendance, mais conserve exactement la même vision de la restauration : du bon-sens, du goût, de l’engagement.

Pas d’inquiétude pour les habitués (et ils sont nombreux à vivre, ou venir dans le quartier), le triple B reste au complet, avec Bénédicte en salle et Benjamin aux fourneaux, estomacs bichonnés assurés.

🍽 Dans l’assiette

Un menu qui change toutes les deux semaines, pour suivre les saisons et les envies du chef. Trois entrées, trois plats et trois desserts. Pas d’étiquette et zéro prétention, on retrouve tout l’engagement de Benjamin dans des assiettes savoureuses et créatives : pastèque tiède au piment, courgettes et aubergines snackées, ricotta en entrée, régressives aubergines à la parmesane (servies avec ce genre de salade verte, dont la vue et le goût nous rappelle immédiatement comment elles ont poussées).

Même sur les desserts on sent que le chef s’est amusé : prunes rôties au sichuan, granité de vin épicé, meringue à la fleur d’oranger, ça donne terriblement envie, même si notre choix s’est porté sur la compotée de rhubarbe et sablé breton… parce que ce sera bientôt la fin de la saison !

 Dans le verre

Une sélection de quilles à haut degré de respectabilité envers la terre, de nos palais et de nos portes monnaies. À l’ardoise, on retrouve par exemple les vins naturels du Luberon d’Alexandre Dalet, ou bien ceux de Nathalie Cornec, vinifiés dans la rue d’à côté !

Dans la salle

Baignée de lumière grâce à la verrière, la cuisine s’ouvre sur une salle chaleureuse. Mobilier chiné, tables bistrots, pierres apparentes, plantes vertes et piano en bois, une atmosphère apaisante règne au Persil, même en plein coup de feu !

Crédits : Persil