Dans la cuisine
« Avec Barbara, on a tiré au sort pour savoir qui irait en cuisine ! » plaisante Romain, chef de Lauza, et compagnon de Barbara. Et pour cause, avant de se lancer dans l’aventure Lauza, Romain et Barbara étaient tous deux derrière les fourneaux. Elle au Richer et au 52, dans le 10e arrondissement à Paris, lui au Roca, dans le 17e. Désormais associés, le couple a créé Lauza avec l’envie de faire une cuisine qui leur ressemble, fraîche et de saison.
🍽 Dans l’assiette
Attentif au sourcing des produits, Romain et Barbara ont à cœur de ne sélectionner que des produits a minima français, locaux dès que possible. La plupart des fruits et légumes viennent de l’épicerie locavore Le Local, les poissons sont sélectionnés auprès de pêcheurs respectueux de l’environnement, en Nouvelle-Aquitaine, et les viandes viennent de l’Aveyron et des Pyrénées. Ici, pas de label bio apposé à tout va, mais une sélection rigoureuse auprès de petits producteurs en agriculture raisonnée et dont les valeurs font écho à celles de Lauza.
Parmi celles-ci, on retrouve d’ailleurs l’anti-gaspi : chez Lauza, rien ne se perd, tout se transforme ! Les cosses de petits pois sont réutilisées en crème pour accompagner le veau fumé, les chutes de pain terminent en chapelure, les carcasses servent aux bouillons et aux jus…
Dans le verre
Le confinement ayant donné le temps à Barbara de développer ses connaissances sur les vins, celle-ci a complètement remanié la carte, pour se diriger vers des vignerons plutôt orientés nature, bio ou en biodynamie, avec quelques belles surprises du Sud-Ouest et d’ailleurs. Les softs viennent de la Maison Meneau, et le café de l’Alchimiste, torréfacteur artisanal à deux pas de là.
Dans la salle
La déco, très épurée, met en valeur les belles pierres apparentes des trois salles et les tables en bois clair, et, point non négligeable, tout le mobilier a été produit par des artisans français.
Le petit plus
Bon à savoir pour ceux qui auraient une occasion à célébrer, Lauza se privatise, partiellement ou entièrement ! A bon entendeur…
Crédits : Coline de Silans et Sezono
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Coline de Silans
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