Dans la cuisine
Didon, c’est le nom de la fondatrice et première reine de Carthage, et depuis début octobre, c’est aussi le nom d’un petit restaurant du grouillant quartier du 6e arrondissement. Derrière les fourneaux de cette adresse intimiste, le chef doublement étoilé Michel Portos et le chef italien Francesco Cianfanelli. Les deux sont sur la même longueur d’onde culinaire : cuisine de partage, créative et sensible. Ça promet d’être beau et bon.
🍽 Dans l’assiette
Des produits bruts subtilement travaillés pour ne pas les dénaturer. La particularité de la cuisine de Didon : une cuisson au feu de bois. Ce midi-là, on s’est réchauffés autour d’un velouté de potimarron de saison, crème, zaatar – une épice libanaise – et sumac, pour la touche exotique. Simple, bon, beau, efficace. À suivre, de la pluma iberica fondante et légèrement fumée, jus de viande corsé sur une purée onctueuse de pommes de terre… Pour la touche sucrée, une crème brulée du tonnerre, encore meilleure que celle de la grand-mère. C’est pour dire !
Les chefs proposent aussi des plats à partager – ou pas – comme de la poitrine de porc braisée, du homard bleu grillé au charbon, une belle dorade grillée en cocotte ou encore une canette rôtie… La spécialité de la maison : les frites en triple cuisson.
Dans le verre
Élaborée par Stéphane Derenoncourt, artisan, autodidacte et ami des chefs, la carte recèle de petites quilles bien faites. Si vous avez une hésitation, demandez-lui conseil, il sera vous aiguiller !
Dans la salle
Au rez-de-chaussée, quelques tables en marbre, banquettes en tissu beige avec au fond, une belle vue sur la cuisine en action. En haut, une salle bas de plafond, un peu plus bruyante mais tout aussi charmante. Une jolie vaisselle et des cocottes en fonte comme chez les parents pour les plats à partager. Ici, c’est la convivialité !
Crédits : @rudy_bouchebel
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Jeanne Favas
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