Dans la cuisine
Loin du slogan de campagne, Marchon (1er resto éponyme du chef Alexandre Marchon) met plutôt la campagne dans les assiettes. Cet autodidacte, fraîchement débarqué dans le paysage gastro-tendance parisien, a choisi le haut-Goncourt, pour poser sa mallette de couteaux. Le résultat vaut clairement la balade, en 3 étapes au déjeuner ou en 5 ou 7 arrêts le soir.
Dans l’assiette
Du légume, oui, mais cuisiné et assaisonné comme jamais. Artichauts frits à la juive et condiment harissa pour amuser les gueules, carpaccio de radis multicolores, citron et praliné noisettes à la mode Passard, tartine de pain au lait moelle(use) aux champignons texturés et fermentés. Massive pièce de vache qui fait tâche, en contraste avec le reste d’un menu légumier pas tout à fait assumé. Dessert pêche/sureau, frais et acidulé, que l’on prend volontiers en pleine poire.
Dans le verre
Pour les indécis de la bouteille, le sommelier se fait une joie de nous orienter parmi la trentaine de références bien sourcées. Ce soir-là, le Cri de l’araignée (un Côtes-du-Rhône bien vivant) fait mouche.
Dans la salle
De belles matières (sélectionnées par Akira Studio), à commencer par les authentiques zelliges qui carrellent la cuisine et les petits coins, la vasque en pierre brute et les touches de terracotta. On y repère aussi de jolis ouvrages de référence (Roellinger ou l’intégrale 180°) qui donnent le ton des inspirations de la maison.
Le petit plus
L’établissement est labellisé 3 macarons écotable et taquine vraisemblablement l’étoile. On y mange de la qualité les yeux fermés.
Crédits : Marchon / Ecotable
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Laurène Petit
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