L’Arcane

Dans la cuisine

Biberonné à la grande cuisine hexagonale auprès de grands chefs 3 étoiles, la toque au foulard noué autour du cou Laurent Magnin attise la curiosité des fins gourmets dès l’ouverture de l’Arcane en 2016. La salle à l’allure bistrotière est comme en complet antagonisme avec l’assiette, triomphante de précision et de techniques hautement gastronomiques. En 2018, l’Arcane est auréolée de sa première étoile, qu’elle gardera lors du déménagement tout juste en face un an plus tard.

🍽 Dans l’assiette

Tirée à quatre épingles, l’assiette s’affiche toujours de saison, dévoilant le nec plus ultra des terroirs de l’Hexagone. De l’amuse bouche à la dernière note sucrée, chaque séquence est réglée au millimètre près et s’amuse à jongler entre grande technicité et gourmandise assumée. En témoigne le plat principal du menu déjeuner : aiguillette de caille en deux cuissons (rosée puis confite), incisée aux girolles, raviole de radis et chou et jus corsé, que l’on n’hésite pas à re-demander au maître d’hôtel pour imbiber nos spätzle avec. Le pré-dessert à la carotte, en tatin et glace minute restera aussi un joli souvenir.

 Dans le verre

Sublimement pensée par le sommelier Arnaud Fatôme, ancien du palace La Réserve et de l’étoilé Les Climats, la carte des vins fait la synthèse du terroir français (et d’ailleurs !) moderne. Si les grandes maisons de renom s’affichent fièrement, le vin nature ne joue pas les timides pour autant.

Dans la salle

Magnifique terrasse comme perchée sur Montmartre pour les beaux jours. En attendant, à l’intérieur c’est sobriété de rigueur : tons neutres, moquette grise, tables nappées, banquettes douillettes et assises boisées scandinaves. Le ballet de maître d’hôtel est savamment dirigé par l’épouse du chef, Sophie Magnin.

Crédits : Carmen Vazquez